LES CHALUTIER EN 2023 ET 2024

Message de l'armement RITA .... 

Prenez le temps de lire, écris par nos soins. L’heure est grave.

Comité Régional des Pêches de Normandie

Ville de Port en Bessin-Huppain

Port-en-Bessin

La Dévalorisation des Bulots : Un Cri d'Alerte

En tant que patron et/ou marin pêcheur, nous ne pouvons plus rester silencieux face à la dévalorisation de nos bulots, vendus entre 0,48 centimes et 1,70 euros le kilo sous criée. C'est une honte pour notre profession.

L’an dernier le bulot était vendu à une moyenne de 4,50 euros, à l’heure du jour nous n’en demandons pas tant mais un minimum, notamment au vu de la ressource qui a baissé, un prix moyen de 3 euros seraient déjà plus raisonnable.

Le métier de marin pêcheur est exigeant et coûteux. Nous devons payer le gasoil, les salaires et les appâts, déduits de nos ventes. À ce prix dérisoire, nous ne gagnons rien. Nous nous levons à l'aube, affrontons les éléments et passons des heures en mer pour ramener des produits frais et de qualité. Nos bulots sont récoltés avec soin, en respectant les normes environnementales et de durabilité. Pourtant, au moment de la vente, notre travail est dévalorisé par les gros mareyeurs qui achètent nos produits à des prix dérisoires. Ces pratiques compromettent notre survie et mettent en péril la pérennité de notre métier.

Les gros mareyeurs n'ont aucun respect pour notre travail. Acheter nos bulots à ce prix là montre bien un mépris total pour l'effort et les sacrifices que nous consentons chaque jour. Cette situation est d'autant plus révoltante que ces mêmes mareyeurs revendront ces produits à des prix beaucoup plus élevés, réalisant des marges conséquentes sur notre dos. Ce manque de reconnaissance est une gifle pour tous ceux qui, comme nous, se battent quotidiennement pour offrir des produits de qualité.

Notre travail, respectueux des normes environnementales, est dévalorisé. Ce manque de respect et de reconnaissance pour notre travail fournit met en péril notre survie.

Il est impératif que nous, marins pêcheurs, nous unissions pour dénoncer cette situation. Nous devons faire entendre notre voix et lutter pour un commerce plus équitable qui respecte notre engagement envers la mer.

Nous tenons à remercier nos petits clients et restaurateurs pour leur soutien et leur fidélité. Grâce à eux, nous pouvons continuer à vivre de notre métier. Leur engagement à acheter directement chez nous et à privilégier les produits locaux est essentiel pour notre survie.

Ensemble, redonnons à notre métier le respect et la reconnaissance qu'il mérite.

(Pièce jointe: Notre feuille de vente du jour!)

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• Armement RITA -

C'est merveilleux de découvrir l'histoire derrière "La Petite Laura", ce caseyeur rencontré dans l'archipel des îles Chausey en Normandie. Emmanuelle et Jérôme Marie semblent être des pêcheurs passionnés et dévoués, partageant leur pêche avec des tables parisiennes de renom. Leur engagement envers la qualité et la durabilité de leur métier est louable, et leur capacité à fusionner le travail avec un environnement aussi magnifique que les îles Chausey est vraiment remarquable.

Travailler dans un tel cadre naturel doit être une expérience exceptionnelle, permettant de se connecter profondément avec la mer et de comprendre son importance. Le fait que leur pêche soit appréciée dans des restaurants de haut niveau à Paris témoigne de la qualité de leur travail et de la richesse des ressources marines des îles Chausey.

Bravo à Emmanuelle et Jérôme Marie pour leur engagement envers leur métier et pour leur contribution à la gastronomie française !